Nohic-Cepet : Une mélodie en deux tons !

Vendredi 13/05/2011 : Nohic-Cepet (3-4) par Philippe.

13 joueurs présents, grâce à l'apport de Christian S. le convalescent, qui, de son champ, s'est proposé pour venir renforcer le chant du groupe !

Dans cette partie commencée sur le terrain à 11 non éclairé, et terminée sur le terrain à 7 éclairé, c'est une partition en deux actes qui s'est jouée vendredi dernier.

Premier acte, ce sont les solistes cepetistes qui se mettent en avant, leur virtuosité technique et leur aisance sur ce grand terrain se mettant en évidence, ils répètent leurs gammes et nous encaissons donc rapidement deux buts sur des manoeuvres imparables, chefs-d’oeuvre de leurs archers et autres rois de la contrebasse (pardon, contre-passe !). Dans ce premier quart-temps, nous ne sommes pas dans le rythme, la maestria est visiteuse, et le ciel est rempli de cép'étoiles. Afin d'ajouter sa propre interprétation à cette belle symphonie, notre gardien y est allé de son petit dribble, immédiatement récupéré et transformé en roulement de tambour par les spectateurs (bouhhhhhh). Nohic - Cepet : 0-3

Changement de côté, et stabilisation du jeu, on commence à apprendre la musique. Si on n'arrive pas encore à réduire le score, au moins, on ne prend pas d'autres buts dans ce second quart-temps. Pour nous, le rideau ne s'est pas encore vraiment levé, on attend avec impatience de jouer avec nos instruments habituels (le petit terrain !). A noter que Christian S. a pris la place de chef d'orchestre dans les buts, et que Micoud a cassé son instrument à cordes (que nous appelons communément chaussure de foot), qui sera consolidé provisoirement par le fils du luthier local avec du chatterton.

Mi-temps : Nohic - Cepet : 0-3

Après l'entracte, changement de salle de concert, nous ouvrons le second bal sur le terrain à sept, laissant dans les coulisses une partie des artistes. Et c'est sous les projecteurs que va démarrer ce nouveau récital. La nouvelle tonalité de cette partition est basée sur le rythme et l'agressivité des acteurs locaux, qui reconnaissent enfin les gammes à utiliser pour faire circuler le ballon. L'ensemble est vif, rapide, sans temps mort, et les visiteurs ne savent plus comment agir sur cette scène trop petite à leur goût. Après plusieurs occasions nettes, c'est Christian L. qui va récupérer le ballon au milieu du (petit) terrain et, sans tambour ni trompette, enfin ouvrir le score pour Nohic d'un maître tir lobé. Nohic - Cepet : 1-3.

Changement de côté pour la dernière partie du show, et c'est chaud pour les visiteurs, qui ne savent plus comment contrôler les offensives locales. Les musiciens remplaçants entrent en scène, et sont tout de suite dans le bon tempo. Pas de fausses notes, la musique est maîtrisée, et c'est Richard 'Coeur de Lion' qui va sonner la charge. Il se sent pousser des ailes, nous avoue qu'il "a la guitare qui le démange, alors il frappe un petit peu" (hommage à Yves D.), et passe sur le devant de la scène. Après s'être procuré plusieurs occasions, il tire un coup de pied de coin, et transforme magnifiquement un corner direct venant réduire le score ! Nohic - Cepet : 2-3.
Devant l'enthousiasme de son soliste, l'orchestre Nohicois entame à l'unisson une marche triomphante dirigée vers les buts adverses, et c'est au terme d'une belle séquence que les enfants de la balle égalisent, par un maître-tir de notre Carlos lusitanien, à qui nous refuserons le 'big bisou', mais qui pourra fêter son but en courant 'tout nu et tout bronzé'. Nohic - Cepet : 3-3.
Malheureusement, le dernier couac de cette soirée sera l'oeuvre des artistes invités, qui termineront le bal comme ils l'avaient commencé, par une attaque dans le Do qui nous laissera au Sol, et qui sonnera comme une fausse note pour leurs hôtes. Nohic - Cepet : 3-4.

Résultat final, on connaît la musique : sortez les violons et les mouchoirs, on a encore perdu !
Score final : 3-4 pour Cepet.

Mais qui c'est?

Bien évidemment toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.



« Je pense que je suis un arrière. Je suis même sûr que je suis un arrière. Je me sentais bien à la pointe, j’enchaînais les buts. Donc à ce moment-là, je préférais. On ne va pas polémiquer encore sur ça. S’il (Didier, Ndlr) veut me remettre à l'arrière, il peut me remettre à l'arrière. Moi, je suis un latéral, il n’y a aucun problème. Je sais les efforts que le club a fait pour me faire venir ici. Je n’ai pas dit que je ne rejouerai plus jamais à l'arrière. J’ai dit que dans ce système de jeu, je me sentais plus à l’aise à la pointe parce que j’arrivais à me retrouver devant le but, à faire mes appels. Tandis que quand je suis latéral avec deux attaquants sur le dos, c’est plus difficile pour moi de me projeter vers l'avant. Je préfère être dos au jeu, simplement. Mais en aucun cas j’ai dit que je ne jouerai plus jamais latéral, c’est mon poste »

Aparté

Corbarieu-Nohic : Nohic Humilié

Bien évidemment toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
Vendredi 07/05/2011 : Corbarieu-Nohic (5-2) par Zef.


«Ri-di-cules», «Didier démission !», «ça va péter», les supporters nohicois se sont lâchés vendredi soir pendant que Corbarieu humiliait leur équipe en menant 3-1 au repos, réalisation de Christian (35 e). Et puis le virage Sud, qui accueille les plus fervents supporters nohicois et qui avait fait preuve de second degré contre Campsas ou AS Les 2 ponts, a craqué. Il s’est vidé à cinq minutes de la mi-temps, les supporters refusant d'assister à la débâcle de leur équipe, eux qui ne cessent de réclamer aux joueurs depuis de nombreuses semaines : «Battez-vous pour vos couleurs» (Ha ! L’amour du maillot, ce n’est plus ce que c’était, que des mercenaires).

La tension s'est propagée jusqu'au banc de touche puisqu'une discussion très vive a éclaté entre Didier et Zef quand le coach nohicois a pris la décision de remplacer l’attaquant de pointe par Christian (60e). Pour le public resté dans le stade, la seconde période a été l'occasion de se moquer ouvertement de ses joueurs en accompagnant les passes Corbariennes de «olé !» ou en applaudissant les contrôles ratés d’Aziz. Nohic a cadré deux tirs en 90 minutes... Le deuxième est lui aussi allé au fond, Aziz (88 e).

Didier pensait être «à l'abri d'une rechute»

On croyait pourtant les Nohicois partis à la conquête de la dernière place et l'entraîneur, Didier, pensait même être «à l'abri d'une rechute». Bien vu. Le technicien, qui a déjà présenté deux fois sa démission dans la même soirée, est plus que jamais fragilisé. Contre Corbarieu, Nohic a perdu une partie de son orgueil (non ! Pas le village) en même temps que ses illusions pour la fin de la saison. Encore quatre matches avant que le rideau se baisse. Cela risque d'être long... – Zef

Parodie de l’article initial de Ludovic VIGIER (L’équipe, défaite de Bordeaux vs Sochaux 0-4).
http://www.lequipe.fr/Football/breves2011/20110507_210249_bordeaux-humilie.html

Nouveau compteur

Salut à tous et à tout à l'heure pour ceux qui viendront vivre la victoire contre Corbarieu,

Vous avez pu voir qqs modifs ces derniers temps sur l'affichage de certaines informations. Nous essayons de mettre à jour encore quelques petits trucs pour en améliorer le confort de visite.
Aujourd'hui, un nouveau compteur (via 123compteur) fait son apparition pour remplacer l'ancien. L'ancien s'arrête aux environs des 5100 visites. Mais fallait-il en retenir que chaque affichage de la page comptait pour un clic, un résultat donc faussé. Maintenant, nous aurons le nombre de visite exact du site (par jour et total) sans pour autant que les visiteurs aient besoin de s'identifier.

Bon comptage

Zef